Jacques le fataliste et son maître au Théâtre de Lenche du 28 janv. au 1er fév.

Vous vous rendez compte? En 2013, a été célébré les 300 ans de la naissance de Diderot! Et pourtant quelle modernité! Vous pourrez encore le constater en assistant à une des représentations de « Jacques le Fataliste et son maître » au théâtre de Lenche du 28 janvier au 1er février.

« Le propos de Jacques le Fataliste est à la fois licencieux et philosophique, mais loin d’être une leçon de philosophie, cette pièce révèle l’humour de Diderot, son rationalisme joyeux et son plaisir d’invention, que nous essayons de retranscrire au théâtre avec des marionnettes et des masques » Gilbert Barba

« Ils sont deux voyageurs. Un couple inséparable qu’unit la route : le maître et le valet. On ne sait pas comment ils se sont rencontrés, ni comment ils s’appellent. Pour se distraire, le maître veut connaître les amours de son serviteur, intarissable conteur. Mais, comme le dit Jacques, « il était écrit là-haut » qu’il aurait bien du mal à poursuivre son récit : une aubergiste, forte en gouaille, veut lui ravir le rôle de premier conteur, son maître sans cesse l’interrompt, devient à son tour conteur de ses propres amours et leur voyage se poursuit dans une suite de récits qui s’intercalent, s’entrecoupent et s’entremêlent ; c’est ainsi qu’on apprend comment Jacques reçut une balle dans le genou, comment il perdit son pucelage, comment son maître courtisa Agathe avec l’aide de son ami St-Ouen, comment l’hôtesse leur raconta l’histoire de madame de la Pommeraye, comment la gaine fit une scène au coutelet, comment Jacques aima Denise et comment l’hôtesse eut le dernier mot. »